Accueil Covid-19 Confinement : "un remède pire que le mal" d'après une tribune collective
Confinement : "un remède pire que le mal" d'après une tribune collective
Près de 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier ces dernières mesures de confinement dans une récente tribune initiée par Laurent Muchielli publiée par le journal Regards
Au lendemain de la communication présidentielle sur l'instauration d'un nouveau confinement et sa nécessité, cette tribune frappe fort.
D'abord en démontant sans ambage sa rhétorique alarmiste et son gonflement artificiel des chiffres à des fins communicationnelles, en utilisant les « indicateurs les plus alarmants, en les changeant au fil du temps si celui qu’on utilisait ne permet plus d’envoyer le message espéré » explique la tribune dès son introduction. Ensuite en contestant les prévisions (« d’ici quelques mois, c’est au moins 400 000 morts supplémentaires à déplorer ») et l'interprétation catastrophistes de tout un ensemble de statistiques.
« Depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions (de personnes testées NDLR), la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5 % et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91 %. Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appelle un délire » assènent les auteurs de la tribune.
Cette dernière aborde ce qu'elle estime être les raisons réelles de l'engorgement des hôpitaux publics et remet en cause l'objectif affiché du reconfinement, la réduction de la mortalité (sur ce sujet, lire également cet article de Nicole et Gérard Delépine), en listant les effets collatéraux énormes (et rarement mesurés en terme de santé publique) de ce choix politique : liens sociaux amputés, explosion des inégalités sociales, échec scolaire, troubles psy, violences intrafamiliales, renoncement aux soins… Avant d'en appeler à une politique sanitaire consensuelle qui ne mette pas la « démocratie sous cloche » et de conclure :
« Nous en avons plus qu’assez qu’on nous demande de nous comporter comme les moutons de Panurge au nom d’un principe de précaution totalement dénaturé et d’interprétations statistiques relevant de la manipulation ».
Pour lire l'intégralité de la tribune cliquez ici.
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